Commencé lors de mon départ pour l'Abitibi, Le Matou a traversé le parc de Chibougamau dans un sens comme dans l'autre au vent, à la pluie et aux rayons obliques du soleil, s'est imprégné des odeurs de la ferme familiale et s'est légèrement écorné dans les coins de mon sac - j'ai comme principe qu'un livre qui montre des signes d'âge est aussi un livre qui a profité de la vie.
Après tout ce long périple jusque dans les racoins de la province, c'est à St-Prime, au Lac-St-Jean, que mon pauvre roman a goûté au pire....