samedi 28 juin 2008

Fourchette & sac à dos

Ces temps-ci, je ne regarde que TV5. Quand le temps s'y prête, je me tiens au courant de l'actualité avec TV5 le journal et Journal Afrique. Pour me divertir - et me cultiver -, je m'amuse tout en cuisinant le souper avec Tout le monde veut prendre sa place et Questions pour un (super) champion, toutes deux animées par de drôles de numéros (qui s'appellent respectivement Nagui et Julien Lepers). Bien sûr, je regarde aussi Un autre monde quand il passe, Thalassa quand j'y pense et Une ville, un style quand je tombe dessus. Et j'en oublie sans doute.

Cet été, j'aime particulièrement Fourchette et sac à dos, hebdomadaire animée par Julie Andrieu et qui fait le tour du monde de la cuisine. Chaque semaine, on suit la Française dans un nouveau pays pour en découvrir les particularités culturelles, sociales et, évidemment, culinaires. Jusqu'à présent, j'ai regardé l'Inde et la Grèce. Dans le pays de Gandhi...

jeudi 26 juin 2008

The Air I Breathe

Ce soir, avec la pluie qui martelait incessamment le toit, j'ai décidé de regarder un film qui m'intriguait depuis un certain temps: The Air I Breathe, du réalisateur américain d'origine coréenne Jieho Lee. Après d'intenses recherches, j'ai fini par le trouver sur la tablette du haut d'un Première Vidéo, dans la section répertoire. En anglais seulement. Yeah.

Seule devant mon grand écran noir, j'ai appuyé sur Play. Aussitôt, quatre vies se sont mises à se dérouler devant moi, suscitant tour à tour horreur, délectation, tristesse et réflexion. The Air I Breathe est un film dur, plus dur que ceux que j'ai l'habitude de regarder - et d'aimer. J'ai toujours eu un faible pour les films de guerre, mais l'histoire derrière l'horreur permet de trouver une raison à la violence. Ici, la violence est...

jeudi 19 juin 2008

Un parcours de journaliste

Lue d'une traite durant mon séjour à Québec, cette autobiographie d'Adèle Lauzon, journaliste québécoise, m'a à la fois surprise et passionnée. Bien sûr, le livre est sans prétention littéraire; le ton est celui d'une femme qui se souvient de sa vie, faisant le point sur sa carrière journalistique. Mais le style est accrochant, simple, toujours actif. Et l'on se prend à lire ce récit comme un roman.

Je n'avais jamais entendu parler d'Adèle Lauzon avant de lire un extrait de son livre dans l'édition du 1er mai 2008 de L'actualité, portant sur sa rencontre avec nul autre qu'Ernesto Guevara, dit le Che. Intéressée, j'ai acheté le bouquin sur-le-champ...

Journée au spectacle aérien de Québec

Le samedi 14 juin dernier, j'étais à Québec avec mon père et ses deux frères - le premier aurait aimé être pilote, l'autre travaille pour Bombardier, le dernier aime davantage les bains de foule - pour assister au Spectacle aérien international de Québec, une édition spéciale pour le 400e anniversaire de Québec. Le festival, commencé vendredi la veille par les fameuses explosions si appréciées à Bagotville l'été dernier, s'est poursuivi durant la journée hésitante de samedi.

09h00/Nous prenons la navette à Hydro-Québec. Il y a un monde fou, l'attente est plus longue que prévu et la queue fait une bonne centaine de mètres. Onze navettes s'occupent du transport dans toute la ville...
C'est à peine si nous réussissons, avec l'autobus supposé circuler sur une voie réservée, à nous frayer un chemin vers l'aéroport Jean-Lesage. Les filées de voitures ont...

vendredi 13 juin 2008

Caramel (trop) mou

Déjà, le titre était original. La facture attirante. Et puis j'en avais tellement vendu chez Archambault qu'il fallait que je le lise, pour voir. Hum... Après avoir lu les 139 pages de bonbons et d'amour bonbon, disons que j'hésite entre vous dire que vous devez lire ou que vous devez fuir ce roman.

Emma, jeune fille de 15 ans au début du livre, aime l'amour et veut aimer. Les hommes qu'elle rencontre et qui font gonfler son caramel (une image plus que récurrente pour parler de son désir) portent tous le nom d'une sucrerie (voir ci-dessous). En neuf chapitres, Emma découvre donc des amants tous plus... indigestes les uns que les autres - sauf pour Chocolat, vous aurez deviné. Voici mon appréciation.

Guimauve. La maîtrise du français est indiscutable, mais le style est agaçant. Des figures et des figures pour parler du caramel. Et il n'y a pas à dire, la narration est faite par une naïve et immature jeune fille.
Sucre d'orge. J'ai mal au coeur. Je ne digère pas les raccourcis en littérature ni l'accumulation d'images déjà ternes. On a compris! Donc, on ne peut pas passer à côté du thème, et pour peu je vais finir par me passer volontiers du livre. Une dernière chance.
Réglisse. Ah, réconciliation avec l'oeuvre...

jeudi 12 juin 2008

Les jours de neige en ville

Voici le clip d'une chanson intitulée Les jours de neige en ville, composée et interprétée par Amélie-les-crayons, chanteuse française que j'ai découverte un peu par hasard il y a quelques années avec une compilation musicale sur le thème de Paris. Très populaire en France, elle est passée plutôt inaperçue au Québec. Dommage.

J'ai acheté l'album Et pourquoi les crayons à l'été 2004 pour la voix et les textes d'Amélie, à la fois comiques, sincères et profonds - plus qu'on ne le croit pour certaines chansons. Ça ne plaît pas à tout le monde, bien évidemment...

mardi 10 juin 2008

Pascal de Duve, écrivain d'une vie

Vous allez vous dire que je lis très vite, trop vite, sans peut-être comprendre ce que je lis. Rien n'est plus faux. J'ai commencé hier soir, avant d'aller dormir, un récit que je gardais secrètement pour un jour lointain, où j'aurais envie de revivre Pascal. D'ingurgiter chaque phrase de ce récit que j'imaginais, et avec raison, extrêmement intense. Un livre pareil, à bien y penser, ne se lit pas, mais se vit. Voilà.

Pascal de Duve, je l'ai découvert par hasard il y a plusieurs années en fouillant les tablettes poussiéreuses d'un Renaud-Bray. Le petit livre à la couverture illustrée d'un Magritte et curieusement intitulé Izo m'avait beaucoup intriguée. Je l'avais acheté et lu d'un trait...

lundi 9 juin 2008

En mémoire des Arméniens

Cela faisait longtemps que ce récit attendait son tour, patiemment, sur mon étagère. Car l'histoire d'un peuple massacré, on sait bien qu'il faudra la lire, et bientôt, parce que la mémoire transmise de peuple en peuple contribue, je le crois et l'espère, à rendre le monde meilleur. Même si cela prend des siècles. Quand on se dit qu'on ne fait que passer en ce monde, aussi bien le quitter en ayant la certitude d'avoir donné de l'espoir à ceux qui nous succéderont.

L'auteur de Il était une fois en Arménie, Antonia Arslan, est une Italienne d'origine arménienne, professeure de littérature à l'université de Padoue (Padova), en Italie...

samedi 7 juin 2008

Dans mon pays de l'Anse

C'est par un pur hasard que je suis tombée, en janvier dernier, sur le tout premier numéro de PhotoSolution (anciennement le PhotoSélection) alors que j'étais libraire chez Archambault. J'ai tellement aimé la facture et les articles de ce bimestriel de photographie que je m'y suis abonnée pour trois ans.

En fouinant sur leur site web durant le mois de février, j'ai remarqué une section ''Question du mois''. Tiens? J'ai répondu à celle de mars avec enthousiasme, grandement inspirée. Quelques semaines plus tard, je recevais un courriel m'avisant que j'avais gagné...

jeudi 5 juin 2008

Un LiveMocha, ça vous dirait?

En feuilletant ce matin le nouveau numéro de L'actualité du mois de juillet 2008, j'ai découvert à la toute dernière page (rubrique «En commençant par la fin») un nouveau site internet appelé LiveMocha, qui «offre à ceux qui apprennent une langue seconde de converser avec des internautes dont c'est la langue maternelle». Nouveau site, donc, qui vous permet de pratiquer une langue - que vous apprenez depuis longtemps ou que vous abordez tout juste en tant que débutant - avec des gens qui la parlent couramment. Pour avoir vu ce qui se passe sur Facebook (vous savez toutefois tous que je n'y suis pas inscrite), je dirais que LiveMocha...

mercredi 4 juin 2008

Contours du jour qui vient

«Il n'est que des ombres alentour, c'est à toi que je pense.» Première phrase, je ne respire plus. Je la relis encore et encore. Déjà, au simple incipit, l'écrivaine a réussi un tour de force rare en littérature: captiver le lecteur, oui, mais aussi lui faire saisir le livre avant même qu'il ne le lise. On lit la guerre dans les ombres, le pays ravagé dans cet alentour, la mère absente dans le toi, l'enfant fragile dans le pense. C'est donc sur cette note magistrale que commence le sublime roman de l'écrivaine camerounaise Léonora Miano, laissant présager une oeuvre qui ne s'oubliera pas.

Gentiment envoyé par la poste par une amie française (merci Céline) en 2007, Contours du jour qui vient a dormi durant un an et quelques miettes sur mon étagère, faute de temps pour le lire. Ou pour m'y plonger véritablement. Après la légèreté et l'insouciance de Gavalda, je me suis dit que j'étais due, après tant de mois sans ces romans hermétiques qui font ma joie d'analyste (et de croque-livreuse), pour une lecture plus... littéraire. Résultat, après une plongée pareille...