Arpenter les Monts Valin

Il était une fois quatre amis, Ge, Ma, Da et Py, vivant dans la région québécoise et nordique du Saguenay. Le temps des vacances de Noël étant arrivé, ils décidèrent, d'un commun accord, d’arpenter en raquettes le parc des Monts Valin. C'est donc par un samedi nuageux - où l'on annonce pluie et verglas - que les quatre téméraires se lancent à l'assaut du Pic de la Tête de Chien. Les montagnes étant toutefois fort loin de leur domicile, ils se lèvent tôt pour préparer un dîner et enfiler des vêtements chauds - dont de nouvelles mitaines pour Ma, qui venait...

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Ce grand Meaulnes

Vous avez déjà eu cette impression qu'un livre vous attendait? C'est ce qui m'est arrivé avec Le Grand Meaulnes. Je n'aurais pas cru qu'il existât encore en ce monde une telle facilité de la narration, un style qui coulât ainsi tout en conduisant, page après page, une histoire immense et inoubliable. Pardonnez mon imparfait du subjonctif, mais il est justifié.

Unique roman d'Alain-Fournier - de son véritable nom Henri-Alban Fournier -, Le Grand Meaulnes est un incessant retour dans les mémoires de l'enfance, dans les regrets, les souvenirs et les mélancolies de ces jeux partagés après la petite école, alors que le soleil décline lentement sur la campagne française. Paru en 1913 sous forme de feuilleton dans la Nouvelle revue française, le roman raconte l'histoire de François Seurel (le jeune narrateur) et du passage dans sa vie du Grand Meaulnes, un - vous l'aurez deviné - grand garçon que sa mère a mis en pension dans la famille Seurel. Ce jeune homme mystérieux et un peu tourmenté changera la vie de François du tout au tout. Jusqu'à...

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Notre âge des ténèbres

C'est un peu à la blague que j'ai lancé à mon frère, lors de notre habituelle soirée cinéma: «Tu n'aurais pas un autre chef-d'oeuvre à la American Beauty, par hasard?» Interdit, il m'a regardée avant de lancer: «Oui, j'en ai un.» Et de me tendre, triomphant, le dernier film d'Arcand. L'Âge des ténèbres. «Très bien, c'est ça qu'on écoute», ai-je répondu. Et je me suis assise face à l'écran, oubliant les critiques et mes préconçus. Coup de balai et place au cinéma québécois.

Jean-Marc (interprété par Marc Labrèche) est un fonctionnaire dont la vie n'a rien d'enlevant: sa femme, agente immobilière asphyxiée par son travail...

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Le nazisme n'est toujours pas mort

Ce matin, une petite neige fine tombe. Je sors chercher Le Devoir dans la boîte aux lettres, laissant entrer un grand filet d'air froid dans l'appartement. En couverture, la Fed prévoit abaisser son taux directeur près du 0 % tellement l'économie américaine va mal; du jamais vu. Les Francophones du Nouveau-Brunswick se battent pour que leur langue maternelle continue d'être reconnue à sa juste valeur dans le système de santé. Bref, les nouvelles quotidiennes d'un monde qui tente de rester à flot.

En page A5, section Monde, j'avale soudainement de travers. Brusque retour dans le passé, soixante ans en arrière, en plein deuxième conflit mondial. La raison? Des néonazis viennent de tenter d'assassiner un représentant de l'État en Allemagne, eux qui auparavant ne s'en prenaient qu'aux étrangers et à l'extrême-gauche. Alois Mannichl, chef de la police de Passau, ville tout près de la frontière avec l'Autriche dans le sud-est de l'Allemagne...

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L'empreinte de l'ange

Nancy Huston. L'écrivaine canadienne tellement reconnue qu'il n'est pas nécessaire d'en retracer la vie. Celle dont les innombrables oeuvres lui ont valu plusieurs prix prestigieux (Femina, Goncourt des lycéens, Prix du Gouverneur général du Canada) et une solide réputation à travers le monde. Croyez-moi, Nancy Huston passionne. C'est son roman Dolce agonia, que j'ai lu avec curiosité il y a un environ un an, qui m'a fait découvrir, bien plus qu'une bonne écrivaine, une excellente narratrice - car c'est bien là que se trouve sa force.

Une chose distingue Nancy Huston des autres écrivains canadiens: née à Calgary (donc, anglophone), elle part pour Paris en 1973, où elle entame l'écriture de son oeuvre en français.

Ah, oh, quoi! Voilà la réaction possible après avoir pris conscience de ce fait extraordinaire. Avouez qu'il est rare qu'un anglophone délaisse l'anglais pour la langue de Molière (et de Balzac et de Zola). Et ce qui est encore plus épatant, c'est que rien...

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Encore, toujours Pascal

L'Orage de vivre. Quatre mots lourds de sens dans la parole de Pascal de Duve, cet écrivain belge dont je vous ai déjà parlé ici, auteur de Cargo Vie et d'Izo. Je viens, en cette douce fin de novembre, de boucler son oeuvre par la lecture de son dernier récit, une collection de pensées, de phrases aléatoires, de poèmes. Un recueil qui retrace l'intensité que fut sa vie avant que le sida, fatalement, ne l'emporte. Ses écrits l'auront sauvé de l'oubli.

Comme toujours, je suis bouche bée. Fascinée par cet écrivain qui a découvert la Beauté du monde et de la Vie en sentant s'approcher, inexorable, la Mort. C'est du contact incessant avec l'Infini...

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Le temps d'un soupir

Évidemment, avec l'horaire serré du journaliste, je n'ai pas pu mettre à jour Ici Geneviève durant mon séjour en Alberta. Les trois semaines passées là-bas ont été tellement intenses qu'on dirait qu'elles ont duré, vous l'avez lu, le temps d'un soupir. On connaît des gens, on travaille dans un tourbillon, et puis la vie continue. Étrangement.

Pour faire un résumé de mon travail en Alberta, je dirais que j'étais journaliste dans un exercice militaire ayant pour but de pratiquer les soldats, qui fouleront le sol afghan au cours des prochains mois, à côtoyer les médias. Mais, bien sûr, l'équipe de 10 journalistes-étudiants de la salle de presse n'était...

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L'Alberta au détour du chemin

J'ai un peu délaissé mon blogue dernièrement, faute de temps. Et comme je m'envole demain pour l'Alberta, ça ne risque pas de s'arranger... Je vais essayer de mettre de mes nouvelles ici, promis.

Pour ceux qui ne seraient pas au courant, j'ai été sélectionnée pour faire partie d'une cellule média qui devra, durant trois semaines...

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Zazie dans l'métro

Après deux mois de lecture aléatoire, j'ai enfin terminé le minuscule roman de Raymond Queneau, Zazie dans le métro, paru en 1959. Bon, je vais être franche, il ne m'a pas emballée plus qu'il ne le faut.

Zazie, petite fille de province, arrive à Paris pour passer la journée avec son oncle Gabriel. Très intriguée par le métro, elle veut y faire un tour. Mais le métro est en grève ce jour-là...

L'essentiel de l'histoire se situe dans la journée abracadabrante qu'aura Zazie. Elle rencontrera les amis de son oncle, dont Trouscaillon, le policier un peu idiot, Laverdure, le perroquet qui répète sans arrêt «Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire» et la veuve Mouaque...

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Le naufrage de l'économie

La nouvelle fait la une des journaux du monde entier, Le Devoir premier: l'économie américaine va mal et, par le fait même, l'économie de la planète en entier s'en ressent. Les clochers d'églises sonnent à toute volée les indices d'une prochaine grave crise - ou dépression -, que nous avons par ailleurs frôlée cette semaine. Serait-ce 1929 bis?

N'étant pas économiste, je ne répondrai certainement pas avec certitude à cette question délicate qui fait tant parler les columnists américains. Mais je peux toutefois vous mettre au courant que le président Bush a échafaudé, avec l'aide de son secrétaire au Trésor Henry Paulson et le président de la Réserve fédérale (Fed), Ben Bernanke, un plan de sauvetage de 700 milliards de dollars, échelonné sur deux ans...

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Culture en péril au Québec

Ce n'est plus un secret pour personne: le gouvernement Harper a récemment annoncé des compressions budgétaires dans le domaine de la culture au Canada, de l'ordre de 44 millions de dollars, et ce dans une dizaine de programmes. La province de Québec est parmi les plus affectées par cette décision du gouvernement fédéral, voyant ses programmes de soutien direct aux artistes, aux troupes et aux organismes culturels indépendants durement touchés. Ce sont les tournées de troupes canadiennes...

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Safe Trip Home

J'ai récemment découvert que la chanteuse britannique Dido, dont j'apprécie beaucoup la musique, sortira un nouvel album le 3 novembre prochain au Royaume-Uni. La sortie mondiale aura lieu un peu plus tard au cours du mois des Morts.

Curieuse, je me suis rendue sur DidoMusic et j'ai pu télécharger, gratuitement, sa nouvelle chanson Look No Further. C'est du véritable Dido...

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Time, ou l'actualité en photo

Depuis l'automne dernier, je suis abonnée au magazine TIME, l'un des plus prestigieux hebdomadaires américains. Vous l'aurez deviné, à chaque parution, les photos m'enchantent. J'ai donc pris l'habitude, quand le temps le permet, d'aller jeter un oeil sur leur revue de l'actualité de la semaine en photos, des photos au souffle et à la maîtrise extraordinaires.

Si vous désirez naviguer dans les archives photographiques de TIME, libre à vous; vous aurez de belles surprises. Afrique, Géorgie, Amériques... Le monde tourne et nous savons bien peu de choses sur ce qui s'y passe. Une course de canards en plastique au Royaume-Uni? Des préparations pour le Ramadan en Israël? Autant de nouvelles qui font sourire...

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Le roman inédit de Jack Kerouac

Après des heures de lectures politiques dans ma pile de Devoir - qui ressassaient à n'en plus finir les mêmes pseudo-nouvelles de la scène politique fédérale -, je suis enfin tombée sur une nouvelle digne de ce nom: on a retrouvé, enfoui depuis plus d'un demi-siècle dans de poussiéreuses archives new-yorkaises, le second roman de langue française de l'écrivain américain Jack Kerouac. À tomber de sa chaise avec le Devoir qui revole, littéralement.

Il y a un an, comme le souligne l'article de Gabriel Anctil, le Devoir «avait révélé en primeur la découverte d'un premier roman et de plusieurs écrits français du célèbre écrivain». Car, si vous ne le saviez pas encore, Kerouac était d'origine canadienne-française...

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Ce paradis d'Île d'Orléans

La traditionnelle cueillette de pommes dans les champs de l'Île d'Orléans ne s'est pas encore éteinte dans ma famille. Avec du soleil, une échelle, un grand sourire et un sac de papier brun accroché à l'épaule, à chaque début de septembre, c'est le même refrain: nous partons vers l'Île d'Orléans, petit repaire oublié du temps et de la folie des hommes au milieu du St-Laurent. J'y ferais ma vie, les mains dans la terre et le coeur pas loin derrière. Dans ces vieilles maisons aux immenses galeries dont la vue plonge dans les embruns du St-Laurent. Ah, l'Île d'Orléans...

«Pour supporter

Le difficile

Et l'inutile

Y a l'tour de l'île...

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La grande épopée québécoise du Matou

Il y avait longtemps que l'un de mes livres avait pu se vanter d'avoir survécu à l'impossible.

Commencé lors de mon départ pour l'Abitibi, Le Matou a traversé le parc de Chibougamau dans un sens comme dans l'autre au vent, à la pluie et aux rayons obliques du soleil, s'est imprégné des odeurs de la ferme familiale et s'est légèrement écorné dans les coins de mon sac - j'ai comme principe qu'un livre qui montre des signes d'âge est aussi un livre qui a profité de la vie.

Après tout ce long périple jusque dans les racoins de la province, c'est à St-Prime, au Lac-St-Jean, que mon pauvre roman a goûté au pire....

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La fin des XXIXe Jeux Olympiques

Ça y est, les Jeux Olympiques sont finis. Après quatre ans d'attente, d'espoirs, de sueur (pour les athlètes, organisateurs et Cie), de préparatifs infinis et de constructions désespérées frôlant le ridiculement trop, les jeux de la 29e olympiade se sont éteints en même temps que leur flamme - laquelle a été cédée aux Londoniens, qui se pomponnent déjà pour 2012.

Puisque j'étais en voyage durant les 16 jours qu'ont duré les Jeux, je n'ai malheureusement pas pu suivre à l'image près chacune des compétitions - ce qui eût été, avouons-le, difficile et/ou soporifique. Mieux: j'ai attrapé au vol, sur les ondes de Radio-Canada, l'une des spectaculaires victoires de...

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La lointaine Abitibi

Trois jours. C'est le temps que j'ai passé dans cette région à l'extrême- ouest du Québec, tout près des frontières de l'Ontario. L'Abitibi. Le petit village de Palmarolle, où vivent encore mes grands-parents et une partie de la famille de ma mère, est pour moi un symbole de paix. La vraie et pure paix. Vous savez, celle qui existe encore.

De grands champs comme celui ci-haut se déroulent sur des kilomètres de villages ensilencés.
Des rivières parsemées de quenouilles branlantes courent, tortueuses, jusqu'au grand lac Abitibi.
Sur la route ou dans les champs, le foin brûlé, le fumier frais et l'herbe coupée se fondent en un parfum étourdissant.
Partout, si l'on est attentif....

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Un brin de la Belle Province

Cet après-midi, sur la route semée de petits villages entre Sherbrooke et Québec, le lac Aylmer sous des nuages moutonneux. Attrapée en plein vol par la fenêtre de la voiture, cette photo...

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Québec La Magnifique

Samedi dernier, j'étais dans la capitale québécoise, fraîchement débarquée de Terre-Neuve, et je marchais dans le Vieux pour laisser petit à petit le décalage horaire s'estomper. Les fêtes du 400e anniversaire battaient tellement leur plein que la rue St-Jean (sur la photo) était plus...

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Farewell & Welcome Home

Ca y est. La raison a finalement eu raison de moi: j'ai quitté Terre-Neuve. Même si. (Si je continue la phrase, elle n'aura jamais de point).

Quand l'avion a décollé de la piste, j'ai vu l'Atlantique et la crête de Signal Hill pour une dernière fois. J'ai tenté, avant de crever les nuages, de savourer le paysage sans avoir l'air d'une désespérée. J'avais envie de me passer la tête à travers le hublot pour aspirer...

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Downtown St. John's, just a glance

Downtown St.John's, Sunday July 27th. The colours make my heart burn. From the veranda provided by The Rooms - the official and impressive museum of St.John's -, I can easily see the Jelly Bean houses, the harbour and, just past Signal Hill, the ocean. I dream I would be on this ship just leaving the harbour by the narrow channel, and seeing only the deep and foggy ocean just before my eyes. But on this warm, humid and half-sunny day, I discover the city with me, myself and I. And thank Sky, my cameras.

Il fait chaud. Les Terre-neuviens n'en reviennent pas eux-mêmes; un peu plus et ils réclameraient leur brume. Cette brume qui semble descendue lentement du ciel...

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My cloudy Cape Spear

Juste devant moi, le vide. Les falaises acérées, la mer turquoise, blanche puis bleu profond. Au-dessus de moi, les nuages sombres et menaçants d'un ciel enfin couvert, et les gouttelettes légères annonçant la pluie prochaine. Et partout, partout autour de moi, le rugissement des vagues qui frappent le continent, ce continent où nous sommes bien peu de chose lorsque l'on laisse notre regard se perdre là où l'horizon n'a pas de fin. De l'autre côté, l'Europe, puisque le Cap Spear est le point le plus à l'est de l'Amérique du Nord. One of the four corners of the world.

We just had time to climb the moutain, take a look at the lighthouse and breathe deeply over the great big sea that the rain started to pour heavily on our shoulders. ...

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De l'autre océan, je vous parle

«Mais que fout Geneviève à St-John's?» vous direz-vous.

I study the English language at the Memorial University with 80 other people that are part of the Explore Program. I walk around St-John's (George and Water Streets, Elizabeth Avenue, Churchill Square, Prince Philip Drive), I send postcards, I laugh with my fellows...

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On the road to Signal Hill

At this very moment, in St-John's, Newfoundland, the weather is Gorgeous. With a capital G. A strong but warm wind blows, the sun shines (and burns) as if it was to roast the Earth, and there is neither rain, nor fog. Not even a cloud (a mean one).

Vous avez bien vu: la photo ci-haut est réelle. Il s'agit du phare de St-John's (lighthouse) vu de la colline de Signal Hill, sur laquelle se trouvent les anciens bâtiments ayant jadis abrité des militaires et des civils du temps où les Francais et les Anglais se disputaient la terre nouvelle - the newfoundland. La vue est imprenable. Si ce n'était du vent...

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St-John's, Newfoundland

Après deux vols d'Air Canada, trois aéroports et un agréable trajet en taxi, je suis finalement arrivée à Burton's Pond Apartments, sur le campus de la Memorial University de St-John's. À ma grande surprise, le temps est doux, même chaud dans la capitale terre-neuvienne. Nous sommes loins de la pluie et des 10 degrés de mai et juin derniers. Pas pour longtemps, me direz-vous... Et moi je vous dirai que je m'en fous. Car Terre-Neuve, c'est la brume, la pluie, le vent (que l'on connaît aujourd'hui), tout autant que le soleil et la torpeur (ce matin, c'était Montréal en pleine canicule). Quand on vient à Terre-Neuve, c'est pour vivre comme à Terre-Neuve. Point.

Du haut des airs, juste avant l'atterrissage d'hier soir, j'ai pu voir des récifs brunâtres aux crêtes acérées se jeter dans l'Atlantique, et sur lesquels venaient se briser les lames...

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Rénos sur ma page

Oui, encore une fois, j'ai décidé de changer de look. Je m'amuse. Remarquez, je peux bien décider, dans quelques semaines, de remettre le modèle d'avant... Je trouve toutefois que les photos ont plus d'éclat avec un fond de page plus foncé. Et avec les pois colorés,....

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Fourchette & sac à dos

Ces temps-ci, je ne regarde que TV5. Quand le temps s'y prête, je me tiens au courant de l'actualité avec TV5 le journal et Journal Afrique. Pour me divertir - et me cultiver -, je m'amuse tout en cuisinant le souper avec Tout le monde veut prendre sa place et Questions pour un (super) champion, toutes deux animées par de drôles de numéros (qui s'appellent respectivement Nagui et Julien Lepers). Bien sûr, je regarde aussi Un autre monde quand il passe, Thalassa quand j'y pense et Une ville, un style quand je tombe dessus. Et j'en oublie sans doute.

Cet été, j'aime particulièrement Fourchette et sac à dos, hebdomadaire animée par Julie Andrieu et qui fait le tour du monde de la cuisine. Chaque semaine, on suit la Française dans un nouveau pays pour en découvrir les particularités culturelles, sociales et, évidemment, culinaires. Jusqu'à présent, j'ai regardé l'Inde et la Grèce. Dans le pays de Gandhi...

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The Air I Breathe

Ce soir, avec la pluie qui martelait incessamment le toit, j'ai décidé de regarder un film qui m'intriguait depuis un certain temps: The Air I Breathe, du réalisateur américain d'origine coréenne Jieho Lee. Après d'intenses recherches, j'ai fini par le trouver sur la tablette du haut d'un Première Vidéo, dans la section répertoire. En anglais seulement. Yeah.

Seule devant mon grand écran noir, j'ai appuyé sur Play. Aussitôt, quatre vies se sont mises à se dérouler devant moi, suscitant tour à tour horreur, délectation, tristesse et réflexion. The Air I Breathe est un film dur, plus dur que ceux que j'ai l'habitude de regarder - et d'aimer. J'ai toujours eu un faible pour les films de guerre, mais l'histoire derrière l'horreur permet de trouver une raison à la violence. Ici, la violence est...

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Un parcours de journaliste

Lue d'une traite durant mon séjour à Québec, cette autobiographie d'Adèle Lauzon, journaliste québécoise, m'a à la fois surprise et passionnée. Bien sûr, le livre est sans prétention littéraire; le ton est celui d'une femme qui se souvient de sa vie, faisant le point sur sa carrière journalistique. Mais le style est accrochant, simple, toujours actif. Et l'on se prend à lire ce récit comme un roman.

Je n'avais jamais entendu parler d'Adèle Lauzon avant de lire un extrait de son livre dans l'édition du 1er mai 2008 de L'actualité, portant sur sa rencontre avec nul autre qu'Ernesto Guevara, dit le Che. Intéressée, j'ai acheté le bouquin sur-le-champ...

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Journée au spectacle aérien de Québec

Le samedi 14 juin dernier, j'étais à Québec avec mon père et ses deux frères - le premier aurait aimé être pilote, l'autre travaille pour Bombardier, le dernier aime davantage les bains de foule - pour assister au Spectacle aérien international de Québec, une édition spéciale pour le 400e anniversaire de Québec. Le festival, commencé vendredi la veille par les fameuses explosions si appréciées à Bagotville l'été dernier, s'est poursuivi durant la journée hésitante de samedi.

09h00/Nous prenons la navette à Hydro-Québec. Il y a un monde fou, l'attente est plus longue que prévu et la queue fait une bonne centaine de mètres. Onze navettes s'occupent du transport dans toute la ville...
C'est à peine si nous réussissons, avec l'autobus supposé circuler sur une voie réservée, à nous frayer un chemin vers l'aéroport Jean-Lesage. Les filées de voitures ont...

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Caramel (trop) mou

Déjà, le titre était original. La facture attirante. Et puis j'en avais tellement vendu chez Archambault qu'il fallait que je le lise, pour voir. Hum... Après avoir lu les 139 pages de bonbons et d'amour bonbon, disons que j'hésite entre vous dire que vous devez lire ou que vous devez fuir ce roman.

Emma, jeune fille de 15 ans au début du livre, aime l'amour et veut aimer. Les hommes qu'elle rencontre et qui font gonfler son caramel (une image plus que récurrente pour parler de son désir) portent tous le nom d'une sucrerie (voir ci-dessous). En neuf chapitres, Emma découvre donc des amants tous plus... indigestes les uns que les autres - sauf pour Chocolat, vous aurez deviné. Voici mon appréciation.

Guimauve. La maîtrise du français est indiscutable, mais le style est agaçant. Des figures et des figures pour parler du caramel. Et il n'y a pas à dire, la narration est faite par une naïve et immature jeune fille.
Sucre d'orge. J'ai mal au coeur. Je ne digère pas les raccourcis en littérature ni l'accumulation d'images déjà ternes. On a compris! Donc, on ne peut pas passer à côté du thème, et pour peu je vais finir par me passer volontiers du livre. Une dernière chance.
Réglisse. Ah, réconciliation avec l'oeuvre...

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Les jours de neige en ville

Voici le clip d'une chanson intitulée Les jours de neige en ville, composée et interprétée par Amélie-les-crayons, chanteuse française que j'ai découverte un peu par hasard il y a quelques années avec une compilation musicale sur le thème de Paris. Très populaire en France, elle est passée plutôt inaperçue au Québec. Dommage.

J'ai acheté l'album Et pourquoi les crayons à l'été 2004 pour la voix et les textes d'Amélie, à la fois comiques, sincères et profonds - plus qu'on ne le croit pour certaines chansons. Ça ne plaît pas à tout le monde, bien évidemment...

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Pascal de Duve, écrivain d'une vie

Vous allez vous dire que je lis très vite, trop vite, sans peut-être comprendre ce que je lis. Rien n'est plus faux. J'ai commencé hier soir, avant d'aller dormir, un récit que je gardais secrètement pour un jour lointain, où j'aurais envie de revivre Pascal. D'ingurgiter chaque phrase de ce récit que j'imaginais, et avec raison, extrêmement intense. Un livre pareil, à bien y penser, ne se lit pas, mais se vit. Voilà.

Pascal de Duve, je l'ai découvert par hasard il y a plusieurs années en fouillant les tablettes poussiéreuses d'un Renaud-Bray. Le petit livre à la couverture illustrée d'un Magritte et curieusement intitulé Izo m'avait beaucoup intriguée. Je l'avais acheté et lu d'un trait...

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En mémoire des Arméniens

Cela faisait longtemps que ce récit attendait son tour, patiemment, sur mon étagère. Car l'histoire d'un peuple massacré, on sait bien qu'il faudra la lire, et bientôt, parce que la mémoire transmise de peuple en peuple contribue, je le crois et l'espère, à rendre le monde meilleur. Même si cela prend des siècles. Quand on se dit qu'on ne fait que passer en ce monde, aussi bien le quitter en ayant la certitude d'avoir donné de l'espoir à ceux qui nous succéderont.

L'auteur de Il était une fois en Arménie, Antonia Arslan, est une Italienne d'origine arménienne, professeure de littérature à l'université de Padoue (Padova), en Italie...

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Dans mon pays de l'Anse

C'est par un pur hasard que je suis tombée, en janvier dernier, sur le tout premier numéro de PhotoSolution (anciennement le PhotoSélection) alors que j'étais libraire chez Archambault. J'ai tellement aimé la facture et les articles de ce bimestriel de photographie que je m'y suis abonnée pour trois ans.

En fouinant sur leur site web durant le mois de février, j'ai remarqué une section ''Question du mois''. Tiens? J'ai répondu à celle de mars avec enthousiasme, grandement inspirée. Quelques semaines plus tard, je recevais un courriel m'avisant que j'avais gagné...

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Un LiveMocha, ça vous dirait?

En feuilletant ce matin le nouveau numéro de L'actualité du mois de juillet 2008, j'ai découvert à la toute dernière page (rubrique «En commençant par la fin») un nouveau site internet appelé LiveMocha, qui «offre à ceux qui apprennent une langue seconde de converser avec des internautes dont c'est la langue maternelle». Nouveau site, donc, qui vous permet de pratiquer une langue - que vous apprenez depuis longtemps ou que vous abordez tout juste en tant que débutant - avec des gens qui la parlent couramment. Pour avoir vu ce qui se passe sur Facebook (vous savez toutefois tous que je n'y suis pas inscrite), je dirais que LiveMocha...

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Contours du jour qui vient

«Il n'est que des ombres alentour, c'est à toi que je pense.» Première phrase, je ne respire plus. Je la relis encore et encore. Déjà, au simple incipit, l'écrivaine a réussi un tour de force rare en littérature: captiver le lecteur, oui, mais aussi lui faire saisir le livre avant même qu'il ne le lise. On lit la guerre dans les ombres, le pays ravagé dans cet alentour, la mère absente dans le toi, l'enfant fragile dans le pense. C'est donc sur cette note magistrale que commence le sublime roman de l'écrivaine camerounaise Léonora Miano, laissant présager une oeuvre qui ne s'oubliera pas.

Gentiment envoyé par la poste par une amie française (merci Céline) en 2007, Contours du jour qui vient a dormi durant un an et quelques miettes sur mon étagère, faute de temps pour le lire. Ou pour m'y plonger véritablement. Après la légèreté et l'insouciance de Gavalda, je me suis dit que j'étais due, après tant de mois sans ces romans hermétiques qui font ma joie d'analyste (et de croque-livreuse), pour une lecture plus... littéraire. Résultat, après une plongée pareille...

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Un brin de fraîcheur

Comme vous avez dû remarquer, j'ai changé l'en-tête de Ici Geneviève. Même que j'ai choisi un nouveau modèle... C'est qu'avec l'été qui, en théorie, va bientôt arriver, j'ai eu envie de faire changement. Vous aimez?

La photo de l'en-tête, un peu modifiée certes...

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Le tour de l'assiette

Alors, pour la cuisine, les résultats? Disons que cette quatrième requête m'a convaincue de ne jamais mettre, à l'avenir, plus de trois possibilités de réponse. Mes pauvres sondages s'en viennent de moins en moins populaires! Et plus il y a de choix, moins le sondage est pertinent lorsque moins de dix personnes le visitent. Raison pour laquelle j'ai encore une fois décidé d'y mettre fin quelques jours plus tôt. Voici, donc, les résultats.

Sept personnes, au total, ont voté pour cinq cuisines du monde parmi les huit proposées. Deux ont voté pour la France (!), deux autres pour l'Italie...

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À vos fourchettes

Le quatrième sondage de Ici Geneviève, inspiré par mon dernier reportage sur la gastronomie, fait son entrée pour les dix prochains jours. Cette fois, je veux savoir quel genre de cuisine étrangère vous séduit. Préférez-vous la variété de la cuisine italienne, les sautés de légumes des pays d'Asie ou la viande du Maghreb?

Disons qu'avec l'arrivée de l'été vient souvent le goût de manger dehors et de goûter à ces fruits exotiques et ces épices d'Orient qui garnissent...

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When Comes The End

Si vous avez suivi un peu la campagne électorale américaine, vous avez dû vous apercevoir que Hillary Clinton bat de l'aile plus que jamais. On en parle partout, tout le temps. La revue Time, entre des milliers d'autres, fait le tour du sujet à toutes les semaines. TV5 y consacre des reportages dans son Téléjournal du monde. La morale de la fable? Obama a pris les devants et Hillary Clinton est restée derrière. Seulement, la principale intéressée...

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Anna Gavalda et sa Consolante

Attendu, il l'était, ce fameux roman de la grande Gavalda. ÔÔÔ que oui. Près de quatre ans (déjà!) après Ensemble, c'est tout, la barre était haute. Très haute. Qui ne connaît pas encore l'histoire de ces quatre amis éclopés qui rendent notre vie plus belle et notre envie de vivre plus épouvantable que jamais?«Ah bah, dirait Gavalda, faut pas charrier...» Ahh, teût teût, mais si, mais si.

Donc, La Consolante. Si vous avez eu envie de le lire, vous avez peut-être reculé devant le prix (44,95$) ou les files d'attente à la bibliothèque du quartier. Ou alors vous vous êtes rués sur les critiques toutes fraîches du roman, pour savoir si, oui, cela valait la peine de vous procurer l'édition grand format du Dilettante... Ou bien vous l'avez acheté, comme moi. Ou alors vous n'avez jamais entendu parler d'Anna Gavalda et vous lisez cette critique parce qu'elle est drôle et que..

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La photographe photographiée

Ce dimanche, de passage dans cette jolie anse que l'on appelle St-Jean et qui, à l'instar de son ancien roi, trône sur une baie tranquille aux sympathiques habitants, j'ai profité de mon énième promenade sur les quais pour me faire poser devant ce grandiose et fjordesque Saguenay. La lumière était pure, le soleil à moitié absent, le vent discret, mais le bonheur, lui... Et s'il s'était pointé?

Sur la photo, vous voyez, l'horizon n'est pas droit. J'hésite entre me dire que l'oeil derrière l'objectif n'a pas su bien cadrer, ou que ma photo est une preuve irréfutable ...

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A ventori biciclum

Par cette première journée ensoleillée et véritablement chaude du printemps - je vous signale que l'été n'est pas encore arrivé -, j'ai décidé de partir faire à vélo le traditionnel chemin du Cap, en passant par le lac Docteur et les plaines arides du chemin Volair. En pédalant devant l'école de pilotage et le splendide panorama des Monts Valin, le tableau était, comment dire... mémorable. Comment ne pas mettre pied à terre pour sceller le temps?

Un peu plus à gauche, raison pour laquelle on ne la voit pas sur la photo, s'élance vers le ciel la nouvelle tour de contrôle de l'aéroport de Saint-Honoré. Ce dernier...

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La Terre vue du ciel

Cette fois, ce n'est pas moi qui ai pris la photo mais bien Yann Arthus-Bertrand, cet excellent photographe français reconnu à travers le monde. Spécialisé dans la photo aérienne, il a publié, entre autres, le magnifique livre La Terre vue du ciel, aux éditions de La Martinière.

Militant convaincu pour le développement durable, photographe de grand reportage depuis 1981 et ayant publié non moins de 75 livres, Yann Arthus-Bertrand est un monument du genre. Pour avoir une idée de son travail, je vous invite fortement à visiter son site dit numéro 2, où vous pourrez regarder des dizaines de photos qu'il a prises partout dans le monde, en choisissant le pays selon votre inspiration du moment. Étonnamment...

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Neige d'avril

Ce matin, aux aurores, une couche de neige épaisse et molle, d'au moins dix centimètres, recouvrait le sol. Après les grommellements de circonstance, j'ai toutefois changé d'avis en apercevant le tableau illustré ci-dessus. Car il s'agissait d'un tableau: le soleil perçait les nuages à la fois filandreux et orageux, gorgés de pluie ou de neige...

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Un conte de fées signé Dubeau

Pour ceux qui aiment la musique classique, j'ai fait une sublime découverte lors de mon passage à Québec. C'est ma tante, en mettant le dernier album d'Angèle Dubeau, Un conte de fées, qui m'a fait découvrir un ensemble exceptionnel: La Pietà. Inutile de vous dire que j'ai monté les marches jusqu'au ciel.

J'avais déjà vu Angèle Dubeau, il y a quelque temps, en concert solo. Cette grande musicienne québécoise joue du violon comme un ange. Mais sur cet album...

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Vers les Olympiques

Vous avez sans doute entendu parler des Jeux Olympiques de Pékin, qui auront lieu du 8 au 24 août prochain dans la capitale chinoise. Vous avez aussi sûrement dû avoir vent de la situation précaire des droits de la personne dans le pays, de la liberté d'expression quasi inexistante et, évidemment, de la répression tibétaine.

La polémique sur le sujet du Tibet et des Jeux fait en ce moment même le tour du monde, et non sans raison: la flamme olympique a entrepris son périple...

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Le temps, notre phobie

Le moment est venu de mettre fin au troisième sondage de Ici Geneviève. Durant les dix derniers jours, le sondage «Quelle est votre phobie?» était proposé, pour savoir ce qui fait peur à vous, humains de cette terre. Bon, je vais l'avouer, je ne suis pas très populaire avec mes sondages, puisque celui-ci n'a attiré que 9 personnes (cette fois, moi incluse). Ce qui fait que certaines catégories n'ont aucun vote, ruinant par le fait même la pertinence du sondage. Mais qu'importe, voici les résultats.

Sur les neuf personnes qui ont voté, 4 ont le temps comme phobie..! C'est plus que ce à quoi je m'attendais. Je suis tout de même surprise jusqu'à présent: toutes les réponses que j'ai mises pour tester un peu les gens se sont finalement avérées révélatrices...

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Sous le vent de la Vieille Capitale

Exilée cette fin de semaine dans la capitale québécoise, j'ai pu faire trempette au Salon du livre et profiter des vents violents pour me promener en jupe dans le Vieux Québec. Quelle meilleure idée pour célébrer le printemps?

Mis à part une pause cabane à sucre à la Place d'Youville (!), une visite au Musée des Beaux-Arts et un souper indien au Garam Massala de l'avenue Cartier, mon (court) séjour à Québec a surtout été marqué par la découverte du Morrin Center, ancienne prison ...

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À vos marques, sondez

En ce dimanche gris et frisquet, je vous propose un troisième sondage. Cette fois, je m'intéresse à vos phobies, ce qui vous fait frissonner, blêmir, angoisser, hurler, déguerpir. Nommez-les.

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On n'a pas tout dit

Je suis (re)tombée cet après-midi sur cette quotidienne française animée par Laurent Ruquier, On n'a pas tout dit. Diffusée au Québec par TV5, cette émission est enregistrée devant public et revient sur l'actualité de la semaine en France. Je l'avais regardée une fois il y a quelques semaines et j'avais trouvé le concept amusant, divertissant, instructif même, sans jamais tomber dans ce ridicule dont font parfois preuve les émissions où des débats sont possibles.

Avec des chroniqueurs connus des médias français, des invités du milieu des arts ou de la politique, en plus d'un animateur très enthousiaste et à la présence d'esprit remarquable, On n'a pas tout dit a de quoi nous river à notre divan. Le principe est simple...

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Par ma Sainte-Barbe

J'ai reçu, cette semaine, une lettre de mon amie bretonne. À l'intérieur de l'enveloppe, j'ai trouvé, plié et tout froissé, un article du journal Ouest- France daté du 3 août 2006 et intitulé «Les derniers jours de l'hôtel du bout du monde». L'hôtel de la pointe Sainte-Barbe, le plus occidental de France, a fermé ses portes trois mois à peine après la nuit que j'y ai passée, chambre 107, en juin 2006. Le Conquet, ce minuscule village fouetté par les vents et les vagues de l'Atlantique, dans le Finistère breton, en est désormais orphelin.

Il n'arrive pas souvent qu'un endroit aussi reculé fasse l'objet d'une nouvelle régionale. Renommé pour ses plateaux de fruits de mer...

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Le paradis vu par l'islam

J'ai eu envie, ce soir, de vous amuser un peu avec une caricature. Comme celles de Garnotte, dans Le Devoir, concernent toujours (ou presque) l'actualité nationale, je vais devoir chercher dans les médias internationaux pour en dénicher d'autres. J'ai découvert celle-ci grâce à mon cours d'actualité internationale. Si vous n'avez pas compris (ou tout simplement pour votre culture générale), lisez ce qui suit.

La religion musulmane (l'islam), à l'instar du christianisme, interdit à ses pratiquants de mettre fin à leurs jours. Toutefois, la notion de martyr (en arabe shahid) a été introduite dans les milieux militants afin de procéder plus facilement - en invoquant la foi - au recrutement de terroristes commettant des attentats-suicide. Ainsi...

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Dis-moi quelle langue tu veux parler

Alors, pour ce deuxième sondage maison, le verdict? Pour ceux qui n'en ont pas eu vent, je demandais aux internautes de choisir la langue qu'il leur plairait le plus d'apprendre parmi les huit proposées. Je me suis bien sûr assurée d'avoir mis, dans les choix, des langues romanes, slaves, germaniques, sino-tibétaines... histoire de contenter tout le monde. Quoique ma cousine m'ait souligné l'absence de l'arabe... C'est bien vrai. Mais bon, tant qu'à y être, pourquoi pas l'araméen?

Eh oui, encore une fois, surprise: des 13 votes, les langues japonaise et espagnole en ont reçu 3 chacune, preuve qu'un alphabet inconnu attire tout autant que la langue des voyages dans le Sud... Le russe, l'allemand et l'italien se sont attiré respectivement 2 votes..

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Pour une économie sociale

Je ne me fais pas d'illusions, la plupart d'entre vous n'irons pas jusqu'au bout de cet article. «Économie sociale? Pff. Encore une nouvelle lubie qui ne fera pas de vieux os.»

Eh bien, eh bien. J'ai des nouvelles pour vous. J'ai assisté aujourd'hui au colloque La diversification de l'économie régionale du Saguenay Lac-St-Jean par l'économie sociale à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), où se sont réunis des directeurs, travailleurs et membres de coopératives et d'entreprises d'économie sociale de la région...

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Memorial University

Voilà, c'est officiel: je suis la récipiendaire d'une bourse de 2000$ du Gouvernement du Québec pour aller perfectionner la langue de Shakespeare à la Memorial University de St-John's, Terre-Neuve. Du 7 juillet au 8 août, je serai donc à la merci des vents de l'Atlantique... et en plein coeur d'une des villes les plus anciennes du Canada.

Je pourrai visiter l'île, this newfoudland, et en apprendre davantage sur la culture et l'environnement de cette province un peu oubliée de notre grand Canada. Je ne sais pas pour vous, mais je crois profondément que lorsqu'on partage...

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¡Cuba sí!

Depuis le 31 janvier dernier et jusqu'au 8 juin prochain, le Musée des Beaux-Arts de Montréal accueille l'exposition ¡Cuba! Art et Histoire de 1868 à nos jours, rassemblant non moins de 400 oeuvres de ces artistes qui ont rêvé et peint l'île de Cuba.

Après avoir attiré l'attention de Radio-Canada et de la revue L'actualité (laquelle a, dans son numéro du 1er mars 2008, consacré trois pages à cette «Île aux peintres»)...

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Nul n'est prophète...

C'est ce soir que s'est terminé le sondage Lequel de ces pays aimeriez-vous le plus visiter?. Je suis surprise des résultats: des 10 personnes ayant participé, 3 ont voté pour l'Islande (!), signe que ce pays de geysers, de glaciers et de volcans en intrigue plus d'un. En deuxième position...

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Welkom in Rotterdam

Appelées les Kubuswoningen, ces maisons défiant toute notion d'architecture se trouvent au centre de Rotterdam, ville industrielle du sud-ouest des Pays-Bas. Inutile de vous dire la surprise que j'ai eue en 2006 quand, tout au bout de la grand-place (vide à cette heure tardive), j'ai aperçu ces maisons cubiques, comme près de tomber... Ça vous donne envie de regarder par les fenêtres pour voir comment les gens tiennent debout. Verdict: ils tiennent debout.

Bombardée par les Allemands en 1940, reconstruite en 1946 selon un nouvel urbanisme aéré et original, Rotterdam est considérée depuis les années 1920 comme le foyer de l'architecture moderne. C'est donc à Piet Blom, architecte ayant étudié à l'Amsterdam Academy of Building-Arts, que l'on doit le design de ces maisons cubiques...

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Lost In Translation

C'est mon frère qui, il y a un peu plus d'un an, m'a fait découvrir cet extraordinaire film de Sofia Coppola. Je l'ai regardé une fois, puis j'ai longtemps réfléchi, indécise. Et par une soirée vide, seule avec ma filleule endormie, j'ai décidé de replonger dans ce Tokyo vu et vécu par deux Américains, perdus dans cette immense métropole japonaise. Et j'ai subi le plus total et complet envoûtement.

Lost In Translation est le film d'une rencontre. Un film où le sentiment de l'ailleurs, la barrière linguistique, la complexité d'une culture et l'ivresse du voyage se confondent, tellement qu'on se croit soi-même rendu au Japon, à des milliers de kilomètres de l'Amérique. Juste à entendre les premières notes du film, j'ai à nouveau cette sensation de déracinement et d'exil qui me monte dans le ventre. C'est irréel et inexplicable tout à la fois...

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Il était une fois le Mont Saint-Michel

Ah, le Mont Saint-Michel.

Le vent du large, l’odeur de la mer, la vue des remparts, le sable de la baie. Entre Bretagne et Normandie, ce grand monument de France attend, immobile, que le temps et la mer finissent par éroder ses structures militaires....

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