Si vous avez suivi un peu la campagne électorale américaine, vous avez dû vous apercevoir que Hillary Clinton bat de l'aile plus que jamais. On en parle partout, tout le temps. La revue Time, entre des milliers d'autres, fait le tour du sujet à toutes les semaines. TV5 y consacre des reportages dans son Téléjournal du monde. La morale de la fable? Obama a pris les devants et Hillary Clinton est restée derrière. Seulement, la principale intéressée...
6 commentaires:
Je comprends Hilary de continuer de cette façon. Il ne faut pas oublié que lorsqu'on est dans le feu de l'action, on ne voit pas ce qui se passe autour.
Aussi, je crois que les journaux ont tendances à l'exagération et accentuent le phénomène.
Pourquoi s'avouer vaincu? La course n'est pas encore finie!
Nan, la course n'est pas finie, mais derrière l'honneur, il y a aussi l'avenir d'un pays... Si Hillary n'a pas dépassé Barack Obama à la fin des primaires en matière de délégués, elle devra réussir à convaincre les super-délégués (élus, cadres du parti) de renverser le vote populaire pour lui donner la victoire. De cette façon, la majorité de la population ayant voté pour Obama se sentira sans doute flouée et risquera de bouder la présidentielle, ce qui aurait comme effet de propulser le parti républicain et son leader John McCain.
L'entêtement de Hillary devant l'évidence pourrait donc être la guillotine des États-Unis d'Amérique... Cela dit, pour que le parti démocrate ait des chances de remporter la présidentielle, il faudrait que l'un des deux renonce. Et vu leur honneur... Hum, j'ai hâte de voir ce qui va se passer! Même si, tu l'as vu, j'en ai marre des élections américaines!
Je comprends ton point de vue, Clau, mais disons qu'après les mandats Bush, je ne dois pas être la seule étrangère, et certainement pas la seule Américaine du Nord, à ne pas vouloir un conservateur à la tête du pays de l'Oncle Sam!
Au fait, Jean-François Lisée signe un excellent article à ce sujet dans L'actualité du 15 juin 2008, tout frais sorti de ma boîte aux lettres. Je me suis d'ailleurs inspirée de ses lignes inspirantes pour écrire le commentaire ci-haut.
Oui, bon, les élections américaines, on en parle partout. Les journaux, tu as raison de le dire Clau, ont tendance à l'exagération et consacrent beaucoup trop d'espace média à la campagne. On n'a qu'à lire les reportages sur Barack Obama (par exemple, How his mother made him who he is (!)) du Time et la section Campaign 2008 du Washington Post.com - en ne nommant que ceux-là - pour avoir une idée de l'ampleur du phénomène. La Terre semble frémir pour les États-Unis. Non mais!
Serait-ce parce que le sort de la Terre n'est pas étranger à celui des États-Unis d'Amérique??
Disons que les médias québécois sont plus objectifs et plus ''neutres'', si on veut, en matière de politique américaine. Chez nos voisins du sud, c'est l'hystérie. Et on n'a rien à dire, on fait pareil de notre côté (avec Harper et Dion, entre autres). Pas pour rien qu'on en devient blasé.
Mais à mon avis, il suffit de varier ses sources et d'avoir un bon jugement pour être en mesure de faire la part des choses. Disons que tous, par contre, on pu voir que les élections ont pris une tournure assez peu commune... Et c'est justement lorsque la course à la présidentielle est aussi ''enlevante'' que les résultats sont les plus stupéfiants.
Moi qui en ai marre des élections, disons que je suis pas mal emportée pour écrire de pareils commentaires! Quand je disais que j'aurais quelque chose à dire si vous me laissez des commentaires... Merci Clau! :P
Bon, fallait bien que je fasse une faute. Ou une coquille, plutôt.
Il faudrait lire : «Disons que tous, par contre, ONT pu voir (...)».
Les candidats à l'investiture d'un parti tel que le Parti Démocrate américain n'ont qu'UNE chance ou presque de se présenter..(ex. Al Gore)et de gagner. Selon mon humble avis, c'est beaucoup plus que de l'honneur, mais bien LA chance d'une vie, et dans ces cas-là, le parti, le pays, et tout le reste passe aux oubliettes!
Heureux de te lire G*!
Bien dit, ça!
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