Nancy Huston. L'écrivaine canadienne tellement reconnue qu'il n'est pas nécessaire d'en retracer la vie. Celle dont les innombrables oeuvres lui ont valu plusieurs prix prestigieux (Femina, Goncourt des lycéens, Prix du Gouverneur général du Canada) et une solide réputation à travers le monde. Croyez-moi, Nancy Huston passionne. C'est son roman Dolce agonia, que j'ai lu avec curiosité il y a un environ un an, qui m'a fait découvrir, bien plus qu'une bonne écrivaine, une excellente narratrice - car c'est bien là que se trouve sa force.Une chose distingue Nancy Huston des autres écrivains canadiens: née à Calgary (donc, anglophone), elle part pour Paris en 1973, où elle entame l'écriture de son oeuvre en français.
Ah, oh, quoi! Voilà la réaction possible après avoir pris conscience de ce fait extraordinaire. Avouez qu'il est rare qu'un anglophone délaisse l'anglais pour la langue de Molière (et de Balzac et de Zola). Et ce qui est encore plus épatant, c'est que rien...
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