mardi 1 juin 2010

La littérature s'avale

Comme toujours, l'été venu, je me mets à lire comme une dérangée: romans, biographies, documentaires, nouvelles... Ces temps-ci, étant donné la proximité de la Grande bibliothèque, je suis particulièrement attirée par ses rangées finement alignées de livres ailleurs introuvables; comme si je n'en avais pas assez sur mes étagères! Cette semaine, je vous propose deux oeuvres, à lire absolument. L'une pour son histoire haletante et dérangeante, l'autre pour son juste portrait de la vie dans un pays totalitaire.

Le liseur: dérangement beau

Tout comme le film qu'il a inspiré, le roman Le liseur, de Bernhard Schlink, lu d'une traite une semaine après avoir vu le long-métrage, est excellent. Dans un style soigné, simple, presque dactylographique par moments, l'auteur nous fait connaître Michael, jeune Allemand de 15 ans, et Hanna, une femme beaucoup plus âgée que lui, qui deviennent amants - they have an affair, diraient les Anglais.

Peu après le début de leur relation le «Garçon» (surnom que lui donne Hanna) se met à lui faire, juste avant l'amour, la lecture de romans - à la demande de sa belle. Jusqu'à ce que celle-ci, mystérieusement, disparaisse pour plusieurs années. Nous saurons plus tard pourquoi...

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