jeudi 17 juin 2010

Lecteurs, lectrices: à vos droits

Dernièrement, j'ai appliqué à la lettre le troisième des dix droits du lecteur, élaborés par Daniel Pennac dans son livre Comme un roman: le droit de ne pas finir un livre.

Il s'agit d'une décision rarissime chez moi que celle de renoncer à un livre. Je leur donne toujours la chance qu'ils méritent, l'attention silencieuse qu'ils exigent, mais il m'arrive, dans certains cas et dans un contexte précis...

5 commentaires:

Trekarine a dit…

Mon préféré:
7. Le droit de lire n'importe où | Dans le métro, dans le bain, à table, dans le jardin, au lit, sur le plancher, la tête en bas, au chalet, dans l'avion, sur un lac. Partout, vraiment.

Le signe ultime que je lis un livre qui me rend vraiment accroc est quand je lis en faisant la cuisine: je profite de le petite pose entre le rissolement des oignons et l'ajout des autres légumes pour lire un ou deux paragraphe(s). Ce signe ne trompe pas héhéhé !

Jérémie a dit…

Mon préféré à moi c'est:
Le droit de nous taire | Quand un livre nous chavire et que l'on veut garder ce naufrage heureux pour soi, on se tait et on savoure.

Je ressens souvent ça. Quand je vis des choses que je sais que de toute façon, j'arriverais pas à utiliser des mots pour que les autres comprennent parfaitement ce que je veux dire.

Cousin a dit…

Moi, mon préféré:

Le droit de lire n'importe quoi | Ce qui vous tombe sous la main: un emballage de craquelins, un panneau publicitaire, un billet chiffonné, un livre égaré, des magazines périmés.

Ça, c'est mon genre. Par exemple, je pourrais très bien lire une facture d'épicerie trouvée par terre juste pour comprendre ce que la personne a pu acheté, et pourquoi. Ou bien tomber justement sur une vielle revue et analyser les publicitées du temps, et les sujets, les photos...c et combien de fois je peux lire les emballages de bouffe...

Cousin a dit…

Il y a aussi lire lire les pamphlets qui sont mis à disposition dans une salle d'attente!

Lire les petites écritures mal traduites sur les produits importés.

Lire les textes qui sont sur les gilets des gens.

Lire d'autres langues et essayer de trouver un sens dans le charabia.

C'est particulièrement drôle avec le papier qui trainait dans la salle de bain de cousine, comme en espagnol...

Trekarine a dit…

C'était en roumain de texte Cousino.